La Sardaigne s’aère au rythme de trois aéroports essentiels qui desservent ses côtes et ses terres intérieures. Entre flux saisonniers, compagnies low-cost et destinations variées, comprendre le rôle de chaque plateforme et leurs connexions facilite grandement la préparation d’un voyage réussi sur cette île méditerranéenne aux multiples facettes.
Panorama des aéroports sardes
Nombre d’aéroports ouverts au trafic commercial en 2026
En 2026, la Sardaigne s’appuie sur trois aéroports actifs assurant le trafic commercial régulier. Tous sont civils, même si l’un partage partiellement ses infrastructures avec des missions militaires.
Retenez ces trois plateformes :
- Aéroport d’Olbia Costa Smeralda (OLB) – Nord-Est
- Aéroport d’Alghero-Fertilia (AHO) – Nord-Ouest
- Aéroport de Cagliari-Elmas (CAG) – Sud
Ils concentrent la quasi-totalité des liaisons avec les grandes villes italiennes (Rome, Milan, Turin, Bologne…) et accueillent de nombreux vols internationaux saisonniers en provenance de France, d’Allemagne, d’Espagne, du Royaume-Uni, et d’ailleurs en Europe.
Le trafic suit un schéma bien établi :
- une grande saisonnalité avec un pic entre mai et septembre ;
- les low-cost gagnent en influence et adaptent leurs lignes à la demande estivale ;
- même en hiver, les trois aéroports restent ouverts, ce qui simplifie les séjours hors saison.
Carte de localisation : Nord-Ouest, Nord-Est, Sud
Même sans plan sous la main, la répartition des aéroports sardes est facile à saisir :
Nord-Est : Olbia Costa Smeralda
Accessible pour explorer la Costa Smeralda, San Teodoro ou La Maddalena.
Olbia – Cagliari : près de 270 km (comptez 3 heures en voiture).Nord-Ouest : Alghero-Fertilia
Idéal pour Alghero, Sassari, Stintino ou les plages de la Riviera del Corallo.
Alghero – Olbia : environ 135 km (2 heures par la route).Sud : Cagliari-Elmas
Parfait point d’entrée pour le sud et le sud-ouest (Villasimius, Chia, Pula).
Cagliari – Alghero : environ 225 km (près de 2 h 45 de route).
Ce triangle d’aéroports dessert efficacement tous les coins de l’île, même si les distances restent notables. Beaucoup optent pour un circuit qui commence à un aéroport et finit à un autre, parfait pour un road trip sans retour à la case départ.
Typologie et rôle de chaque plateforme
Chaque aéroport possède sa propre dynamique :
Cagliari-Elmas
- C’est le plus vaste de l’île.
- Il offre un mélange de vols nationaux, internationaux, et des liaisons en continuité territoriale (tarifs encadrés pour les résidents).
- Pratique toute l’année, particulièrement pour les voyageurs et les nomades installés à Cagliari.
Olbia Costa Smeralda
- Très axé sur le tourisme balnéaire huppé.
- De nombreux vols saisonniers directs depuis la France et d’autres pays.
- Base importante pour les low-cost et les charters l’été.
Alghero-Fertilia
- Plus petit mais incontournable pour le Nord-Ouest.
- Lignes principalement low-cost, quelques vols annuels réguliers.
- Plutôt pour des séjours nature, moins mondains que la Costa Smeralda.
En somme, Cagliari joue la carte de l’efficience et de l’ouverture annuelle, pendant qu’Olbia et Alghero misent sur le tourisme saisonnier.
Questions fréquentes des voyageurs (FAQ courte)
Quel est le plus grand aéroport de Sardaigne ?
Cagliari-Elmas décroche la palme avec le plus grand choix de vols et une activité soutenue toute l’année.
Pourquoi pas un seul aéroport central ?
La Sardaigne est vaste et montagneuse. Plusieurs points d’entrée répartis sur l’île facilitent l’accès à chaque région.
Combien de temps entre deux aéroports ?
Prévoyez entre 2 et 3 heures de route selon le trajet. Les routes sont généralement bonnes, parfois sinueuses.
Quelle période privilégier pour arriver en Sardaigne en avion ?
Les meilleurs compromis entre tarifs et calme se trouvent en mai-juin et septembre-octobre : les plages sont paisibles et les vols directs encore nombreux.
Fiches détaillées des aéroports principaux
Cagliari-Elmas (CAG) – Sud
Cagliari-Elmas, c’est la grande porte d’entrée du sud sarde. Un terminal unique, moderne et limpide accueille les voyageurs, même ceux qui débarquent après une nuit courte ou un vol matinal.
Les vols directs depuis la France sont surtout saisonniers (Paris, Lyon, Marseille, Nantes selon les années) et opérés par Air France, easyJet, Volotea ou Ryanair. Les liaisons avec les grandes villes italiennes sont maintenues toute l’année, parfait si vous transitez via un hub.
Son grand avantage : l’accès ferroviaire. La gare “Elmas Aeroporto” est accolée au terminal, avec des trains vers le centre de Cagliari (environ 7 minutes). Des bus et taxis sont là aussi, pour rejoindre le centre en un quart d’heure.
Pour atteindre les plages et coins nature à proximité :
- Vers Villasimius : environ 65 km (prévoir 1 h 15 sur une route panoramique).
- Vers Nora (Pula) : près de 40 km (environ 40 min).
- Vers la Costa Verde : 120 km, soit 2 h de route, pour un séjour plus sauvage.
Cagliari-Elmas s’impose pour qui veut alterner ville, plages et histoire, ou passer quelques semaines à télétravailler sous le soleil.
Olbia-Costa Smeralda (OLB) – Nord-Est
Olbia, c’est l’adresse des vacances sophistiquées et des eaux translucides. L’été, le trafic explose ; les liaisons saisonnières avec la France (Paris, Nice, Lyon, Marseille selon les années) abondent, et les jets privés s’y bousculent.
À la sortie du terminal, pas besoin de voiture pour rejoindre vos premières plages :
- Pour Porto Cervo : bus ARST ou privés en saison (comptez 40 min).
- Pour Golfo Aranci : environ 30 min.
- Pour La Maddalena : bus pour Palau (~1 h), puis ferry vers l’île.
Côté distances :
- Olbia – Porto Cervo : 30 km.
- Olbia – Cala Brandinchi : 25 km.
Arriver à Olbia, c’est une immersion immédiate ; en 20 minutes, on atteint des plages spectaculaires tout en gardant accès à la ville et à ses services.
Alghero-Fertilia (AHO) – Nord-Ouest
Alghero-Fertilia reste associée à Ryanair, mais accueille désormais une belle diversité de compagnies low-cost. Pour rallier la Sardaigne à petit prix, surtout hors saison, c’est souvent l’aéroport le plus accessible depuis la France.
Le terminal, à taille humaine, se traverse en quelques minutes. Un bus direct relie l’aéroport au centre d’Alghero (une vingtaine de minutes) : parfait si vous débutez par une escapade citadine sans voiture.
Envie de vous éloigner ? Il vaut mieux louer une voiture :
- Alghero – Stintino / La Pelosa : 55 km, environ 1 h.
- Alghero – Bosa (route splendide en corniche) : 45 km, 1 h avec pauses photo.
- Alghero – Sassari : 30 km, 30 à 40 min.
Le tronçon côtier Alghero-Bosa, particulièrement féérique au soleil couchant, mérite à lui seul une journée.
Plateformes secondaires et projets
Outre ces trois grandes infrastructures, la Sardaigne possède des aéroports secondaires pouvant changer la donne lors de prochains séjours :
- Tortolì-Arbatax : exploité principalement l’été pour des charters vers l’Ogliastra, une région sauvage et discrète.
- Oristano-Fenosu : domaine réservé aux petits avions privés.
- Decimomannu : avant tout militaire, proposant peu de vols civils.
À terme, leur développement pourrait alléger la pression sur les grands aéroports et ouvrir des itinéraires inédits, plus près de zones encore préservées.
Quel aéroport choisir selon votre itinéraire ?
Séjour plages et nuits festives Costa Smeralda
Si votre but, c’est la Costa Smeralda et sa vie nocturne, privilégiez l’aéroport d’Olbia (OLB). En haute saison, les liaisons ne manquent pas depuis toute l’Europe et la France.
Distances à garder en tête :
- Porto Cervo : 30 à 40 minutes.
- San Teodoro : 20 à 30 minutes.
- Santa Teresa Gallura : 1 heure environ.
Sur place :
- Navettes pour le centre d’Olbia puis bus vers les resorts.
- Transferts privés jusqu’à votre hôtel ou villa.
- Un vaste choix d’agences de location de voiture pour varier les plages ou partir à la découverte de La Maddalena.
Pour les adeptes de clubs de plage et soirées animées, c’est le point d’entrée idéal.
Road-trip patrimoine et gastronomie Nord-Ouest
Envie de villages médiévaux, de cuisine locale et de criques discrètes ? Optez pour Alghero (AHO).
Profitez-en pour :
- Explorer la ville fortifiée d’Alghero.
- Visiter Sassari, Castelsardo et son château.
- Remonter la côte nord-ouest, plus authentique que mondaine.
La voiture est quasi indispensable ici pour profiter des beautés cachées et de la gastronomie locale. Laissez-vous tenter par quelques nuits à Alghero, puis autour de Castelsardo.
City-break culturel et grandes plages sud
Misez sur Cagliari (CAG) si vous souhaitez conjuguer ambiance de ville, culture et grandes plages.
À découvrir :
- Le centre historique du Castello, ses ruelles et ses panoramas.
- Les restaurants en bord de port.
- La grande plage du Poetto, accessible en transport en commun.
Depuis Cagliari, rejoignez :
- Chia en 1 h,
- Les plages sauvages de la Costa del Sud à portée de route.
Bus et trains suffiront pour un court séjour, mais la voiture reste pratique pour sortir des sentiers battus.
Rando et criques secrètes est
Pour vivre la Sardaigne sauvage (randonnée, falaises, criques isolées), cap sur la région de Baunei et le Golfo di Orosei.
Deux options s’ouvrent à vous :
- Depuis Olbia : environ 2 h pour Dorgali/Cala Gonone.
- Depuis Cagliari : plutôt 2 h 30 à 3 h pour Baunei/Santa Maria Navarrese.
L’été, quelques charters débarquent à Tortolì – Arbatax, mais ces vols restent rares.
Dans cette zone, les transports en commun sont quasi absents : prévoir la location d’une voiture pour relier les sentiers et les plages mythiques (Cala Goloritzé, Cala Mariolu…).
Itinéraires “open-jaw” 7-10 jours
Pour explorer l’île sans trajet inutile, pensez “open-jaw” : atterrissez à Olbia et repartez de Cagliari, ou l’inverse.
Quelques astuces :
- Louez une voiture avec retour dans un autre aéroport (supplément à prévoir, souvent entre 80 et 150 €).
- Vérifiez les horaires des vols pour éviter une journée perdue.
Ce format optimise votre temps et multiplie les paysages, surtout en voyageant 7 à 10 jours.
Critères décisifs
Pour choisir l’aéroport idéal, posez-vous quelques questions :
- Quelle saison ? Hors été, certaines lignes ferment (surtout Alghero et Olbia). Cagliari reste ouvert à l’année.
- Quels horaires ? Privilégiez les vols aux heures décentes pour gérer plus sereinement vos transferts.
- Quel budget global ? Comparez le coût du vol, mais aussi de la voiture ou des transferts.
- Transports publics ? Cagliari et Olbia sont mieux desservis que le reste de l’île.
En combinant ces critères avec vos envies, vous trouverez la solution la plus pratique.
Conseils pratiques avant de réserver son vol
Vols directs depuis France, Belgique, Suisse
De mai à octobre, la Sardaigne est très connectée à la France, la Belgique et la Suisse avec de nombreux vols directs et plusieurs départs par jour depuis :
- France : Paris, Lyon, Marseille, Nice, Nantes, Bordeaux, Toulouse
- Belgique : Bruxelles, Charleroi
- Suisse : Genève, Zurich, Bâle-Mulhouse
En basse saison, il faudra souvent passer par Rome ou Milan.
Pour planifier malin, parcourez le calendrier mensuel des vols sur Google Flights ou Skyscanner : la méthode la plus efficace pour repérer les prix doux et les jours bien reliés.
Compagnies aériennes
Votre billet se jouera entre compagnies régulières (ITA Airways, Air France, Swiss…) et low-cost (Ryanair, Volotea, easyJet, Vueling).
Les régulières offrent :
- une meilleure souplesse en cas de changement
- collations incluses
- un bagage cabine plus généreux
Les low-cost sont souvent imbattables côté tarif, mais soyez attentif à leur politique bagages :
- Seul le petit sac sous le siège est inclus la plupart du temps
- Les bagages cabines/trolley et soute sont en option
- Les suppléments peuvent grimper très vite
Le sac à dos optimisé reste l’arme secrète, la soute se justifie surtout si vous transportez du matériel ou restez longtemps.
Prix moyens et durée de vol
Côté temps de trajet (vol direct) :
- Paris – Sardaigne : 1h45 à 2h
- Lyon – Sardaigne : 1h30
- Bruxelles – Sardaigne : 2h à 2h15
- Genève – Sardaigne : 1h20 à 1h40
Les fourchettes de prix hors vacances scolaires :
- Paris/Lyon : 80 à 200 € A/R
- Bruxelles : 60 à 180 € (low-cost)
- Genève : 90 à 220 €
En été, attendez-vous à des tarifs qui doublent facilement, surtout sans réservation anticipée. Cependant, en mai-juin et septembre-octobre, on tombe facilement sur des retours à 50–80 € chez les low-cost.
Transferts aéroport vers votre hébergement
Sur place, vous aurez plusieurs solutions :
- Bus ARST : pratique et économique pour les villes principales.
- Trains Trenitalia : surtout à Cagliari et Olbia, mais réseau limité.
- Navettes privées : à préférer si vous êtes plusieurs ou bien chargés.
- Taxi partagé : renseignez-vous auprès de votre hébergeur.
Essayez de planifier ces transferts à l’avance, surtout si vous débarquez en soirée hors saison.
Location de voiture en Sardaigne
Pour découvrir l’île en liberté, louez votre voiture le plus tôt possible en été, pour profiter des tarifs et d’un plus grand choix.
À surveiller :
- Franchise et garanties (bris de glace, bas de caisse…)
- Pneus adaptés (certaines routes sont abîmées ou en terre)
- Option “retour dans un autre aéroport” pour gagner du temps (supplément justifié si cela évite un long détour)
Les agences présentes dans l’aéroport facilitent la récupération, surtout en cas de retard.
Périodes à éviter et bons plans hors-saison
Si possible, évitez août : tarifs exorbitants, plages bondées, circulation difficile.
En hiver (novembre-février), peu de vols directs, sauf sur Cagliari.
L’entre-saison (avril, mai, septembre, octobre) cumule de nombreux atouts :
- Billets d’avion et hébergements plus abordables
- Météo parfaite pour explorer et randonner
Petit conseil : si vous mélangez plusieurs compagnies, pensez à préparer vos check-in en ligne en amont et à centraliser les cartes d’embarquement sur votre téléphone. Etre flexible sur l’aéroport d’arrivée et la période peut vous faire économiser de belles sommes.
Trois aéroports, trois portes vers une Sardaigne riche en contrastes : à vous de choisir la région et l’itinéraire qui vous ressemblent.
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